Pourquoi : Le Musée crée depuis trois ans des liens avec le monde universitaire, afin d’enrichir la connaissance du vignoble angevin et d’encourager de nouvelles études. Cette journée vise également à renouveler le contenu du discours porté par le Musée et ses guides, notamment dans une perspective de refonte des présentations muséographiques. Cette journée avait aussi pour vocation de rapprocher le Musée de la vigne et du vin d’Anjou des vignerons et plus largement de la filière viticole. Elle permettait également de positionner le Musée comme « producteur » de connaissances, lieu de ressources pour les vignerons notamment, qui cherchent des éléments de connaissance de leur vignoble. Enfin, l’objectif était d’inscrire le Musée dans une approche à la fois historique et actuelle. Principe : Le chenin est un cépage historique et emblématique de l’Anjou. Mais son origine est mal connue. En effet, la plupart des connaissances s’appuient sur des écrits qui datent de 1925 et 1928. C’est dans cette optique que s’est mise en place cette journée d’étude. L’objectif principal étant de faire le point de la connaissance de ce cépage, de sa place dans l’histoire du vignoble ligérien. Il s’agissait ainsi, dans une optique pluridisciplinaire, de revenir sur les caractéristiques ampélographiques et culturales du chenin, sur son implantation géographique, les vins produits, leur commercialisation, leur renommée… et cela dans une perspective à la fois historique, contemporaine, et d’avenir. Huit intervenants de toutes disciplines ont ainsi participé pour évoquer ce cépage. Resultat :150 personnes, dont de nombreux vignerons de toute la vallée de la Loire ont participé à cette journée. Les interventions de scientifiques et universitaires ont permis de faire évoluer la connaissance de ce cépage. Les vignerons ont pu aussi comprendre l’importance de donner la parole aux chercheurs que ce soit en science dure qu’en sciences humaines pour alimenter la connaissance de leur produit. Cette journée a permis de montrer aux collectivités et aux institutions viticoles que le Musée est un acteur du territoire, qu’il peut mobiliser des partenaires variés dans l’objectif de créer de la connaissance.