Pourquoi et comment est née cette action ?
Contribuer à l’avancée des droits des femmes par la réalisation collective d’une cape pour valoriser les
savoir-faire de femmes et jeunes filles du quartier.
L’action s’est déroulée dans le cadre de la journée internationale des droits de la femme.
Description du déroulement de l’action :
Une cape de 4,20 X 3,08cm constituée de patchwork de tissus cousus par chacune des femmes du groupe
a été exposée au musée. Il s’agissait de donner de la visibilité au travail de ces femmes et de valoriser leur
engagement dans ce projet.
Au total, 85 personnes ont participé à cette réalisation.
2 mois de travail collectif ont été nécessaires :
Collecte de vieux jeans sur le quartier de la Cotonne : plus de 100 jeans collectés
Découpage en bandes pour obtenir un tissu d’une surface totale de 20 m²198
Assemblage des bandes en carrés, puis en un seul morceau et découpe de la Cape
Plusieurs rencontres de travail entre structures
Création des motifs en forme d’œil par les différents groupes de femmes des différentes structures
Un stage de broderie d’Art – Haute couture a été proposé par la Maison d’Animation, encadré par Mr
Bruno Faure, pour apporter une initiation aux diverses techniques à l’aiguille
Enfin, pose des motifs sur la cape : plus de 180 motifs, tous différents les uns les autres et réalisés sur la
base de savoir faire multiples, ont finalement été réalisés.
La cape a été exposée au musée d’Art et d’Industrie.
Bilan de l’action résultats attendus et imprévus
 pour les publics ?
– pour le territoire ?
– pour la structure ?
Cette action a permis d’associer différents quartiers de la ville pour mettre en commun une participation
active et une construction collective ; elle poursuit l’objectif de valoriser les savoir-faire de femmes et de
jeunes filles et de les mettre en valeur.
Chaque personne s’est exprimée à travers la réalisation d’un motif en forme d’œil en broderie, dessin,
patchwork, perles, tricot, dentelle au crochet, dentelle au carreau, peinture sur soie, art floral, aquarelle.
Ce travail a favorisé la rencontre de différents groupes de femmes en rendant possible une large diversité
d’approches et d’expressions.
Il est important de souligner que si ce projet a demandé la mobilisation simultanée de beaucoup d’énergie,
il s’est aussi révélé porteur d’une dynamique et riche en échanges qui se sont tissés tout au long de sa
progression.
Il a permis de créer des liens à l’intérieur des groupes et entres les groupes qui suivaient un projet
commun.
Pour certaines structures cette réalisation a été un support intéressant pour débattre autour de la
question « Qu’est ce que représente la journée de la femme ? ».
Pour d’autres groupes ce fut un temps fort permettant de se retrouver avec d’autres, de produire un bel
objet en commun en valorisant des savoir-faire individuels.
En quoi cette action vous semble-t-elle avoir aidé les publics touchés à mieux exercer leur
citoyenneté ?
Cette action a créé du lien social entre les différents partenaires.