Pourquoi :

Dans le cadre des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, le musée a réalisé une exposition temporaire sur la section de rééducation professionnelle pour les mutilés de guerre, ouverte à Cluses en 1915 au sein de l’Ecole Nationale d’Horlogerie de Cluses (aujourd’hui lycée polyvalent Charles Poncet). Nous avons imaginé différentes actions pour faire vivre et connaitre cette exposition, parmi lesquelles cette visite « hors les murs ».

Principe :

Le principe de cette visite guidée, dans le centre-ville de Cluses, est de faire découvrir au public les lieux de mémoire attachés aux mutilés de guerre. Sept lieux ont été sélectionnés pour raconter le quotidien de ces élèves soldats à Cluses entre 1915 et 1929, dont le lycée polyvalent. De plus, l’animation proposée permet de relier une histoire racontée dans l’exposition à des lieux/ bâtiments que les habitants connaissent tous au quotidien mais dont ils ignorent pour la plupart l’histoire, et notamment celle liée à la Première Guerre mondiale.

Objectif :

  • Pour les publics ?

Bilan positif. L’exposition ainsi que les visites ont attiré du monde en 2015. Parmi ces personnes, des collégiens de Cluses qui ont été intéressés par le lien « concret » que la visite offrait avec leur programme scolaire d’histoire. Cela nous incite d’ailleurs à proposer cette visite aux professeurs d’histoire des collèges et lycées dans le cadre de leurs cours sur la guerre 14-18. Pour l’heure une classe de première nous a sollicité pour une visite

  • Pour le territoire ?

Cette action permet de mettre en valeur un aspect de l’histoire locale de notre territoire.

  • Pour la structure ?

Bilan positif au niveau de la fréquentation avec 101 personnes venues visiter l’exposition et 67 personnes pour les 4 visites organisées.

Résultat :

L’exposition comme la visite guidée permettent aux visiteurs de découvrir une réalité de l’histoire souvent oubliée. Les actions menées pour venir en aide à ces soldats mutilés nous montrent le civisme et la générosité dont les contemporains ont fait preuve. Les visiteurs, notamment les plus jeunes se sont rendu compte que chacun, à son niveau, pouvait venir en aide à autrui.