Pourquoi : Conduire le ré-enchantement par le musée Amuser et instruire Mettre l’histoire de l’art à portée de tous Créer un musée hors les murs Créer une synergie entre le MuCEM et la Cité des arts de la rue Etablir des ponts entre différents métiers de la culture Amener des savoir-faire populaires à un public populaire Assurer la conservation préventive des collections Conforter l’implantation marseillaise du musée Tenter d’innover dans le domaine de l’action culturelle Principe : Rendre visible la richesse des collections du MuCEM Opérer des montages à blanc des manèges pour leur conservation et leur présentation Faire connaître les collections hors les murs Toucher les publics de Marseille qui vont peu au Musée, notamment ceux des quartiers nord Donner à voir des objets qui ne soient pas intimidants Former le regard à travers la découverte des différents styles de sculpture foraine Valoriser les savoir-faire des sculpteurs forains Valoriser les savoir-faire dans les domaines de la serrurerie, la menuiserie, la mécanique, etc. Valoriser la culture des forains hier et aujourd’hui Sensibiliser à l’histoire des loisirs Resultat :L’action est en cours de réalisation. Deux manèges ont été choisis pour cette action. Le premier est un carrousel de chevaux de bois 1900 d’un modèle courant pour la période, le second est un petit manège anglais qui se situe aux origines des industries foraines à la fin du XIXème siècle. Le MuCEM a rassemblé tous les éléments dispersés appartenant à ces manèges, Sud side, qui fabrique les machines des théâtres de rue a proposé un devis et Karwan a ébauché une proposition d’animation culturelle. La contractualisation de cette action entre le MuCEM et les différentes composantes de la cité des arts de la rue est en cours de rédaction. Les restaurations commenceront dans les mois qui viennent. Si la synergie entre les différentes institutions parties prenantes dans ce projet est assurée, les financements et les disponibilités en termes d’emplois du temps sont en cours dans des conditions difficiles, révélatrices des modes de fonctionnement de chacun. Les défis à relever sont nombreux notamment techniques pour le remontage de manèges anciens, pratiques pour établir un lien entre exposition, spectacle et amusements, grand public pour provoquer un intérêt pour des objets qui pourraient paraître ringards plutôt que « vintage ». L’enjeu est donc de poser maintenant les bonnes questions pour faire un bilan à l’horizon d’un ou deux ans dans l’avenir.