Pourquoi : Ce projet est né de précédentes expériences de travail commun entre la Maison de Banlieue et de l’Architecture et l’École et Espace d’art contemporain Camille Lambert, notamment des « visites à deux voix », qui mêlent une approche sensible et artistique et une approche patrimoniale et architecturale de l’environnement urbain en banlieue. « Lieux communs » était un pas de plus pour redécouvrir le territoire, avec la volonté de renforcer le croisement des regards, la participation des enfants et l’ouverture aux autres. Les quartiers du Noyer-Renard à Athis-Mons et le centre-ville de Paray-Vieille-Poste ont été choisis pour leur proximité, leurs points communs (même agglomération) et leurs différences (histoire de leur construction, formes urbaines). Principe : Le principe de l’action était la découverte historique, architecturale et sensible du territoire avec des élèves de deux écoles, situées dans deux quartiers différents (pavillonnaire et grand ensemble), en partant de leurs connaissances et usages de leur lieu de vie en banlieue. De novembre 2011 à mai 2012, différentes activités ont été réalisées avec les élèves de chaque quartier par les médiatrices des deux structures et par l’artiste Laure Tixier : enquête sur les trajets quotidiens, travail sur la cartographie, visites de quartiers et d’expositions, ateliers plastiques (dessin et vidéo), échanges inter-quartiers. Ce projet collectif a donné lieu à l’édition d’un flipbook, livre animé matérialisant la rencontre des deux quartiers à partir de plans dessinés par les élèves. « Lieux communs » a également été décliné avec des enfants en accompagnement à la scolarité et des retraités. Le blog http://lieuxcommuns2012.blogspot.fr/ proposait au tout public de suivre le projet, séance par séance. Resultat :Soutenus par des enseignantes engagées et des partenaires investis, les élèves se sont révélés extrêmement concernés et impliqués tout au long du projet. Grâce à ces nouveaux savoirs, leur regard sur leur territoire a beaucoup évolué au fil de l’année scolaire. Ce projet, expérimentant de nouvelles méthodes de médiation, a été très bénéfique pour l’équipe de la Maison de Banlieue car nous avons pu réinterroger notre pratique et nous intégrons mieux la dimension participative dans nos différentes actions. Ce fut aussi l’occasion de mieux connaître et de porter un regard renouvelé sur le territoire.