Pourquoi : Suite à un braquage dans un commerce du quartier il a semblé indispensable au directeur du Centre socioculturel de mener une action pour recréer du lien. Il s’est adressé à l’écomusée pour qu’il l’aide à monter une action avec un artiste. La contre-proposition était de travailler sur des démarches patrimoniales et mémorielles qui semblaient plus à même de faire évoluer le regard des habitants sur leur cité et de les impliquer comme acteurs. Principe : A l’origine : une demande du directeur du centre de mettre en place une action recréant du lien. Travail de collectage de mémoire (images, interviews) par des jeunes en contrat aidé. Réalisation d’un journal de l’action. La réussite de cette démarche a conduit presque tous les ateliers du centre à travailler sur la mémoire de cette cité pour la revaloriser, notamment à travers la parole des premiers habitants (théâtre, danse, rap, exposition, vidéo, etc.). Toute cette dynamique a convergé vers la présentation de l’ensemble des actions lors de l’anniversaire des 30 ans du centre AVARA, dont l’action initiale et le positionnement thématique était la colonne vertébrale. Resultat :Très forte mobilisation de la population et du centre AVARA. Actions diverses et croisées permettant les échanges entre générations, groupes d’intérêts, genres. Changement effectif de façon de voir le quartier qui de « quartier négatif créé sans considération pour les habitants et pour les reléguer» a mieux été perçu comme un quartier qui était un vrai bonheur au départ et qui a évolué, mais où l’on vit correctement ». Par ailleurs sur les 3 emplois aidés qui étaient des jeunes un peu désinsérés, deux ont repris des études ou du travail. Aucune réalisation de cette opération ne s’est tenue au siège de l’écomusée. Mais les relations avec l’AVARA se sont poursuivies au fil des années avec des concrétisations entre ses murs.