Pourquoi et comment est née cette action ?
Dans le cadre d’enquêtes de mémoire sur les quartiers et les activités industrielles de Saint-Étienne, étude
des conditions de vie autrefois.
Parmi les publics qui ne viennent pas au musée, on trouve ceux qui en sont empêchés pour des raisons
physiques. Depuis deux ans déjà, le musée s’est engagé dans une démarche de partenariat dans le cadre des
conventions Culture à l’hôpital entre le ministère de la Culture et le Ministère de la Santé appuyé par une
subvention reconduite chaque année.
Répondre aux objectifs thérapeutiques de la résidence par des rencontres et une ouverture sur l’extérieur,
par une stimulation de la mémoire, par l’enrichissement du quotidien nourrissant les discussions lors des
visites de famille.
Faciliter l’accès au patrimoine pour les personnes ne pouvant pas se déplacer, en montant des expositions
et en organisant des causeries dans leurs résidences.
Description du déroulement de l’action :
Un cycle d’interventions programmé à la résidence avec les médiateurs culturels du musée, des membres
de l’association des amis du musée et des professionnels des industries du cycle, des armes et du ruban.
Sous forme de causeries, les intervenants abordent des thèmes autour de la rubanerie, des armes et des
cycles et présentent différents types d’objets.203
Pour ceux pouvant venir au musée, il est prévu des visites guidées encadrées par les médiateurs culturels
qui présentent les trois collections permanentes du musée (armes, cycles, rubans) et qui reviennent ainsi
sur certains thèmes présentés lors des causeries et les enrichissent grâce au contact avec ces collections. La
visite se conclue par un petit encas.
Une exposition de photos et d’objets relatifs aux collections du musée est mise en place dans l’espace
cafétéria de la Charité. Un repas, offert par la Charité, conclut l’exposition et se déroule sur le thème en
cours. Des intervenants extérieurs viennent participer à ce moment d’échanges conviviaux.
Bilan de l’action résultats attendus et imprévus
– pour les publics ?
– pour le territoire ?
– pour la structure ?
C’est un bilan positif que l’on peut tirer de ce partenariat. Deux ans de suite la DRAC a accordé une
subvention (environ 3000€) à La Charité. Cette opération a été repérée au plan régional et sera prolongée
en 2006 par un projet trisannuel qui fera l’objet d’une forte mobilisation des personnels du musée et de la
Charité.
Une édition a été réalisée au cœur de ce partenariat.
Ce travail de réflexion a été salué en 2006 par la remise du trophée de l’innovation patrimoniale décerné
par le FEMS (Fédération des Ecomusées et Musées de Société).
En quoi cette action vous semble-t-elle avoir aidé les publics touchés à mieux exercer leur
citoyenneté ?
Cette action a eu des effets thérapeutiques pour la mémoire mais aussi a permis d’alimenter et enrichir le
dialogue des patients avec leur famille facilitant ainsi de plus fréquentes et intéressantes visites.
L’édition a fait découvrir grâce à son ton léger et parfois humoristique les talents de conteurs des
personnes âgées.