Pourquoi : Dans la lignée des écomusées, la collecte documentée d’objet était importante. Dans le contexte d’une ville de banlieue, les objets collectés ont une valeur absolue assez faible, ce qui leur donne souvent un intérêt c’est la parole des habitants qui les ont utilisés. Par ailleurs cette approche rendait justice aux habitants-utilisateur dans le cadre de la constitution des collections de l’écomusée. Principe : Les objets peuvent être proposés par l’écomusée ou sollicités par lui. Dans tous les cas, une première discussion avec le possible donateur permet de savoir si l’objet rentre dans les thématiques d’acquisitions (objets de mémoire, objet de communication, objet du lien social). Vient ensuite un entretien en présence du donateur et de l’objet, sur la base d’une grille d’enquête ouverte qui permet d’évoquer des sujets qui dépassent la simple approche technique de l’objet et peuvent ouvrir sur des sujets inattendus. Objectif : – pour les publics. Les habitants sont acteurs de la constitution des collections, mais aussi de la construction d’un savoir sur le territoire qui dépasse l’objet lui-même. Ils sont valorisés par cette démarche. – Pour le territoire La connaissance du territoire est approfondie, d’autant plus que les sujets traités sont souvent imprévisibles. – Pour la structure Acquisition d’objets de collection, avec des informations orales souvent inédites. Accroissement de la connaissance sur le territoire par le biais de ces données immatérielles ; le croisement de tous ces entretiens donnent de l’épaisseur aux liens entre les personnes et les lieux. Resultat : Participer à la construction de l’histoire (ou de la connaissance) du territoire sur lequel on vit permet de s’y sentir plus impliqué, mais aussi de mieux comprendre le territoire lui-même et le rôle de cette institution publique qu’est l’écomusée.