Lundi 22 et mardi 23 avril 2024, la Maison du dessin de presse, l’Institut national du patrimoine, le Musée-mémorial du terrorisme et l’École du Louvre organisent le colloque « Exposer les objets sensibles ».

Ce colloque a vocation à être un espace de partage entre professionnels des musées et institutions culturelles. Il s’inscrit dans l’agenda de formation des élèves conservateurs du patrimoine de l’Institut national du patrimoine et des élèves de l’École du Louvre.

Il se tient à Paris :

le lundi 22 avril, à l’institut national du patrimoine, 2, rue Vivienne, dans l’amphithéâtre Jacqueline Lichtenstein,

le mardi 23 avril, à l’École du Louvre, Palais du Louvre, porte Jaujard, dans l’amphithéâtre Michel-Ange.

Ce colloque présente au public un échange sous forme de tables rondes entre professionnels des musées et institutions culturelles français et européens sur la question de l’exposition des objets sensibles aujourd’hui. Il s’inscrit dans le programme de formation des élèves conservateurs du patrimoine de l’Institut national du patrimoine et des élèves de l’École du Louvre.

Dans un contexte récent marqué par la remise en cause du récit porté par les institutions patrimoniales et de leur représentativité, les deux journées présentent une réflexion théorique et tentent d’apporter des réponses pratiques aux professionnels confrontés à des revendications ou à des réactions parfois virulentes, individuelles ou provenant de communautés, suscitées par l’exposition d’objets ou de collections considérés comme sensibles au regard de systèmes de valeurs philosophiques, politiques ou culturels. Différentes typologies d’objets sont abordées : les œuvres d’art moderne ou contemporaines, les objets issus de l’histoire coloniale, les objets témoins d’une histoire violente ou de conflits armés, les images satiriqu1es ou encore les restes humains.

Faut-il exposer les objets sensibles au risque de choquer ?

De quel discours scientifique et de quel type de médiation faut-il les accompagner ?

Comment résister à la censure ou à l’autocensure ?

En s’appuyant sur des développements théoriques et des retours d’expériences, les débats ont pour objectif de proposer au public les fondements d’une déontologie partagée.