Pourquoi :

La restauration collective (RC) doit relever le défi d’ici 2020 de proposer 40 % de produits locaux dont 20 % de produits bio. Un groupe d’acteurs locaux piloté par le lycée agricole à engager des réflexions début 2015 pour préparer la mise en place d’une démarche visant à proposer 50 % des dépenses d’approvisionnement en produits locaux. L’Ecomusée apporte dans le cadre de sa thématique sur l’alimentation son expérience d’animation de conférences déjà réalisées sur la filière viande, la filière blé/farine/pain et sa contribution à présenter l’histoire de l’élevage ovin sur le territoire aux assises de l’élevage ovin organisées par le député Jean Michel Clément. L’Ecomusée organise sur son site de Juillé et en délocalisé des ateliers cuisine, découverte des goûts, cuisine des restes, etc….

Principe :

La DRAAF oriente ses crédits sur le diagnostic de la problématique de l’approvisionnement local en restauration collective : 10 000 € de crédit pour permettre l’embauche d’un ingénieur d’étude durant 4 mois. Les objectifs sont de développer des actions communes d’éducation alimentaire et de réduction du gaspillage avec le partenaire local le SIMER en charge de la collecte et du recyclage des déchets, et d’accroître l’approvisionnement circuits courts en restauration collective et pour les démunis. Pour ce faire une association est créée le 25 mai 2016. L’objectif de l’association est de mettre en relation les besoins de produits alimentaires de la restauration collective et les producteurs locaux en capacité d’y répondre. Le renforcement des filières de maraîchage et volailles, et le développement de leur transformation ainsi que la création d’un atelier de transformation des produits porcins sont identifiés comme nécessaires. Des créations d’emplois au sein de réseaux avec des investissements mutualisés doivent être accompagnées par les collectivités pour résoudre notamment les besoins en foncier que de jeunes agriculteurs en installation ne peuvent assumer seuls. La contractualisation entre les producteurs et la RC apporte un modèle économique

Bilan de l’action

  • Pour les publics ?

La qualité de la restauration collective est un facteur de santé important pour les jeunes qui n’ont pas toujours un équilibre alimentaire, ni une régularité des repas à leur domicile. La sensibilisation à la quantité de déchets produits par la RC est un levier pour mieux prendre en compte son alimentation et se responsabiliser

  • Pour la structure ?

La démarche partagée par de nombreux acteurs du territoire met l’Ecomusée en position de réaffirmer sa mission de valorisation des savoir-faire locaux dans le domaine de l’alimentation et de participation active au développement des circuits courts pour une meilleure alimentation et un développement économique du territoire.

En quoi cette action vous semble-t-elle avoir aidé les publics touchés à mieux exercer leur citoyenneté ?

La démarche est bien engagée, et les premiers résultats sont perceptibles par les publics scolaires et vont s’inscrire dans la durée.